jeudi 4 juin 2015

Bourdonnements à Bourdonnem'Ham



C'est une histoire qui a commencé il y a quelques années... J'ai rencontré Jean-Paul, qui m'a présenté Michaël, qui m'a présenté Stéphan... Or, Stéphan et Michaël c'est une partie de l'a.s.b.l. "Made in Abeilles" ! 



Depuis avril 2011, "Made in Abeilles" (http://www.madeinabeilles.be/ ou Facebook : https://www.facebook.com/pages/made-in-abeilles/166487620074948?fref=ts) se bat pour la sauvegarde des abeilles et le soutien des apiculteurs dans nos régions en proposant de :
de parrainer une colonie d’abeille que vous offrez à un apiculteur.
d’adopter des ruches que l’on installe sur le site de votre entreprise.  
d’offrir le gîte et le couvert aux pollinisateurs sauvages grâce à notre hôtel à insecte. 
d’offrir un délicieux miel local à ceux que vous aimez. 

En soutenant cette coopérative, vous participez à la sauvegarde des abeilles, vous soutenez les apiculteurs locaux, vous favorisez la biodiversité de nos régions.

Photos, conseils, présentation du projet, parcourez ces sites afin d'en apprendre beaucoup sur les abeilles et la nécessité impérieuse de leur sauvegarde.

Cette rencontre avec Michaël et Stéphan a donc été le premier déclic...

Deux années de suite, en 2013 et en 2014, Stéphan est venu lors dans notre jardin lors d'"Entrez, c'est tout vert!" présenter son a.s.b.l. et sensibiliser les visiteurs au problème de la disparition des abeilles.  



Suite à cela, avec plusieurs amies, nous avons franchi un premier pas en parrainant une ruche (en échange de quoi nous avons toutes reçus de délicieux pots de miel). 

Le problème de la disparition des abeilles est très grave. Vraiment. Il met en péril tout notre écosystème et la pérennité de nos cultures. Nous qui avons un potager mais surtout des arbres fruitiers, nous constatons vraiment le manque de bourdonnement dans les fleurs... Nous avons depuis quelques années installé des refuges à insectes - dont les abeilles solitaires - dans le jardin, mais ce n'était pas assez.

Tout est une question de hasards dans la vie. Mon oncle avait eu jadis des colonies d'abeilles. Et nous avons toujours dit qu'un jour... Or au début du printemps, une de mes amies m'a contactée pour ... m'offrir une ruche ! Si ce n'est pas un deuxième coup de pouce cela... :-)

Merveilleux cadeau aussitôt accepté car quel bel objet décoratif ! Mais une ruche sans abeilles, ce serait triste, aussi triste qu'un jardin sans fleurs. Alors l'idée a fait peu à peu son chemin, et après quelques coups de pinceaux, la ruche a été installée. 



Mercredi ce fut le grand jour. Je suis allée chercher notre reine et sa colonie de butineuses chez Stéphan. L'installation de ces abeilles est parrainée par Lampiris, principal soutien de "Made in Abeilles". Dans la voiture au retour, ça bourdonnait ferme ! C'est quand même très impressionnant !

Après, évidemment, nous avons dû résoudre le problème suivant : ouvrir la boîte de droite et persuader quelques milliers d'abeilles d'aller crécher dans la jolie boîte de gauche.  



Vous dire que ça a été tout simple serait mentir car notre ruche, fabrication maison, avait des dimensions très proches des standards... mais pas standard du tout, ce qui veut dire que les cadres de la ruchette n'entraient pas dans notre ruche ! Problème... Gros problème...

Mais après deux jours d'intense bricolage (heureusement que mon père et mon oncle sont équipés et créatifs !) - et quelques piqûres -, les abeilles ont enfin rejoint leur nouvelle ruche.



Voilà, depuis une semaine, les abeilles explorent les alentours, envahissent déjà les sureaux, se régalent de mes alliums, et vont partir à l'assaut de toute la campagne. Je les vois au jardin, elles sont évidemment très différentes des abeilles noires, des bourdons et des autres insectes que j'avais l'habitude d'observer.

C'est le début d'une histoire qui je l'espère sera longue et paisible.

Pour ceux qui poseraient la question, ce n'est pas une histoire de miel. Nous - notre jardin, nos arbres, nos cultures et toute la campagne alentours - avions juste envie, et surtout besoin, d'abeilles.

jeudi 28 mai 2015

"L'esprit jardin" : un article à propos de "Citrouilles et Lutin"

Cette semaine...première publication dans un magazine de jardinage :-).

J'ai en effet eu la chance il y a  quelques temps d'accueillir Aurore Joly, journaliste auprès de "L'esprit jardin", nouvelle revue belge dirigée par Marc Knaepen. Cette revue, très complète, traite de jardinage, d'apiculture, de vannerie, de petit élevage. Elle est très complète et très agréable à lire.

Voici le lien de leur site internet, pour y parcourir certains articles ou pour vous abonner à ce magazine. http://www.lespritjardin.be/

Quant à l'article qui est consacré au jardin ce mois-ci, le mieux est que je vous laisse lire... :-)


 
J'avais soumis une dizaine de photos à la journaliste, et je suis très contente du choix qu'elle a opéré au final.
 
J'en profite pour remercier tous ceux - et ils sont nombreux - qui m'ont aidée à accueillir les visiteurs ces 7 dernières années, la famille, les amis, les voisins... J'ai l'habitude de le dire, si le jardin c'est moi, "Entrez, c'est tout vert!, c'est toute une équipe ! Alors à bientôt...



samedi 16 mai 2015

"Jardins en temps de guerre" : un trésor de livre

Quand je ne suis pas dans mon jardin, souvent, je lis. Et souvent je lis des livres... consacrés au jardin ! Le problème, c'est que j'en ai beaucoup... et que je n'en trouve pas toujours à mon goût. Je ne parle pas ici de traités de jardinage, de paysagisme, de recueils de trucs de culture, de monographie sur une plante, non, je parle de livres ayant pour thème (ou encore comme décor) le jardin ! Or finalement ce type de livre est plutôt rare.
 
Lors de la fête des plantes d'Aywiers (en Belgique), j'ai déniché un petit opuscule, un peu au hasard je dois dire, dont une phrase avait attiré mon attention : "Une complicité s'établit alors entre le jardiniers et ses plantes, car si elles ne savent pas vaincre la mort, elle peuvent consoler". Or j'ai l'habitude de répéter souvent que "Le jardin console de tout". J'ai aussitôt acheté ce livre...
 
En voici un petit résumé présenté par l'éditeur :
 
"En 1992, lorsque la guerre éclate en Bosnie, l’étudiant poète Teodor Ceric quitte Sarajevo. Pendant sept ans, il voyage à travers l’Europe, et au fil de son exil, il découvre des jardins souvent méconnus – à la marge, nés des rêves de leurs singuliers créateurs. Du jardin de Beckett, en Seine-et-Marne, au parc paysager de Painshill, près de Londres, Ceric raconte ces lieux et en révèle la dimension poétique et existentielle.

 
Marco Martella, découvreur du Jardin perdu de Jorn de Précy (prix Saint-Fiacre, prix P. J. Redouté, prix Versailles Lire au Jardin, premio Ceppo, prix Tortoni) a réuni et préfacé les textes de Ceric".

 
C'est poétique. C'est philosophique. C'est simple. C'est universel. C'est beau. Vraiment beau. Chacun des "chapitres" est un bijou qui se lit et se relit en touchant votre âme au plus profond.
 
L'auteur traduit l'amour et la magie qui lient chaque jardinier au jardin qu'il crée, le rendant le plus précieux et le plus abouti d'entre tous. Il évoque aussi ce qu'un jardinier peut ressentir dans un jardin qu'il traverse, et qu'il appréhende sans l'avoir conçu. Poésie, mélancolie, magie...
 
Je pense que c'est la première fois que de tels sentiments arrivent à être transcrits de la sorte...
 
En clair, si vous trouvez ce livre : achetez-le, demandez qu'on vous l'offre, et ne le prêtez qu'à vos meilleurs amis si vous êtes sûrs qu'ils vous le rendront.  
 
C'était le coup de cœur du jour ! 

mercredi 6 mai 2015

Semis, semailles, semaisons, bouturages et divisions

Mai débute donc : fruitiers en fleurs, herbe bien verte, premières vraies floraisons... Le jardin est beau. La décoration ressort, autrement dit les arrosoirs reviennent un à un sur le pas japonais.
 

Ce week-end c'était chez nous la bourse aux plantes. Chaque premier dimanche de mai et d'octobre, à Esneux, il y a ainsi une réunion entre passionné(es) pour vendre ou échanger tout ce qui concerne le végétal. Avant je participais à plusieurs foires de ce type dans la région, maintenant je ne fais plus que celle d'Esneux qui est la plus proche de chez moi. J'y pars avec une voiture pleine...et mon père m'accompagne avec une remorque tout autant pleine... qu'on essaie de vider.

Puisque cette fameuse bourse d'échange de plantes est passée - de même que les grosses gelées - j'ai (enfin) rangé toutes les boutures, les divisions, les semis qui faisaient la chaise musicale depuis des mois entre la salle de bain, la bibliothèque, la véranda, la serre et la pépinière. Tout le monde (au presque...) dehors ! Rassemblement des troupes !
 
Rassembler les troupes permet de se rendre compte... que les troupes sont nombreuses, bien plus nombreuses que je le pensais !
 
Juste à l'entrée du jardin, une table destinée aux repiquages et aux divisions. Il y a là des semis de digitales abricot et un chrysanthème vivace 'dernier soleil' : ces plantes doivent être séparées et rempotées. Les hémérocalles par contre attendent de rejoindre la nouvelle bordure.
 
 
Dans la serre, puisque j'ai (relativement) de la place, j'ai semé... 72 tournesols géants ! Etant donné que je ne compte en mettre que quelques-uns dans mon jardin, même si la grêle en abîme, et même si les limaces en mangent, je vais pouvoir en offrir un paquet aux amies et aux visiteurs de passage !
 


Les dahlias sont bien sortis et certains atteignent 20 centimètres. Il n'y en a qu'un qui ne semble pas (encore) avoir démarré. Ces 30 dahlias neufs vont rejoindre la nouvelle bordure (enfin, j'espère... parce que je ne pense pas qu'il y aura assez de place pour cela.... Au pire, je les exporterai chez les voisins !). Les hémérocalles par contre sont les semis de 2015. Elles vont aller grossir en pépinière et seront rempotées dès que les dahlias auront été plantés (parce que je joue aussi à la chaise musicale avec les gros pots que je n'ai pas en abondance!).


Coin pépinière. Hémérocalles divisées ou semées, asters, iris, boutures de rosiers, plantes diverses en attente d'un nouveau jardin pour les accueillir. Je ne pensais pas qu'il y en avait encore autant. Mais on fera des heureux lors des visites.


Dans un autre coin près du potager, j'ai rassemblé ce qui devrait être repiqué prochainement dans les grandes bordures, principalement les semis de rudbeckia hirta et echinacea maxima. Pour ces dernières, c'est la folie : j'en ai déjà offert je ne sais combien de dizaines de pots à mes amies, j'ai vendu un bon nombre de plantes ce week-end et ... il m'en reste toujours plus de 40 pots, c'est-à-dire 80 plantes. J'en ai déjà installé quelques-unes dans la nouvelle bordure; il ne reste plus qu'à trouver de la place pour ces 80 autres ... Ou on fera des cadeaux ;-)


 
Voilà, vous l'aurez compris, il y a du repiquage en vue et aussi des cadeaux à faire. Et pour cela, déjà l'année dernière, nous avions placé cette étagère devant le jardin. Elle accueille (un peu de déco bien sûr aussi) des plantes, des graines et des légumes que nous avons en trop. Quand c'est le cas, nous plaçons sur l'étagère ou dans des caissettes en bois ce que nous avons à offrir avec un panneau "Servez-vous" : iris, sedums, courgettes, haricots...
 
Parce qu'il y a toujours le bonheur de quelqu'un à faire.
 
Et parce qu'une partie du plaisir de jardiner c'est le partage.
 
 
 
A bientôt dans mon jardin !

lundi 4 mai 2015

La nouvelle bordure...

Certaines choses changent. Nouveau terrain de jeu cette année puisque je rétrécis encore le potager.

J'admire mes amies qui arrivent à dessiner leurs projets, qui planifient un schéma de plantation, qui anticipent la taille de leurs plantes adultes, les couleurs et l'échelonnement des floraisons. Je l'avoue, je suis très mauvaise pour cela. En fait, mauvaise n'est pas le mot : j'en suis tout simplement incapable !

Le zhom voulait dessiner une bordure serpentante. Moi pas. Nous en avons débattu tout l'hiver...

Après beaucoup de réflexions, j'ai fini par opter pour ma première idée, une longue bordure rectiligne, en parallèle avec la première. Un schéma en fait des doubles mixed borders que j'affectionne, à l'image de la sublime grande allée de Marie aux "Jardins de Botrain" (https://www.facebook.com/pages/Les-Jardins-du-Botrain)

 
J'aimerais vraiment que mon jardin ressemble à cela, mais nous en sommes loin! En attendant, je rêve sur "les Jardins du Botrain" et je plante mon propre jardin !
 
Depuis un an, en prévision de la création de cette bordure, j'ai échangé mais surtout semé et divisé nombre de plantes. Elles sont dès lors bien grosses, bien enracinées et n'attendaient plus qu'un bel endroit pour s'épanouir. Ainsi dans ma serre et ma "pépinière" j'avais des iris, hémérocallesammi visnaga, daucas carotta, échinaceas, lupins, graminées, rudbeckias, asters, dahlias, rosiers, pivoines. 
 
D'abord il a fallu tracer cette bordure... Etant donné que le terrain n'est pas rectiligne, que la bordure de droite a été tracée en parallèle avec la clôture droite du jardin, et que les arbres à gauche ont été alignés sur la haie de gauche...et quand on sait que la haie de gauche n'est pas parallèle avec la clôture de droite... on se retrouve avec de sacrés problèmes de mesures et de perspectives. Le zhom et moi on a failli en venir aux mains. Finalement, après avoir tout mesure et constaté que ça n'allait pas, on l'a fait à l'œil.
 
Une fois les plantes poussées, on n'y verra que du feu.
 
 
 
 
Comme il m'était donc impossible de dessiner un plan, j'ai déposé sur la bordure toutes les plantes que j'avais. Une fois que leur disposition m'a semblé adéquate... je n'ai plus eu qu'à creuser les trous !
 
 
Voilà donc la première approche. Beaucoup de plantes manquent encore à l'appel. Ce sera pour les jours à venir.
 
Dans le fond, il y aura également une autre bordure perpendiculaire à celle-ci et d'autres idées ...décoratives.
 
La suite pour bientôt !

lundi 27 avril 2015

Une commune propre...

Samedi se déroulait l'opération "Communes et Rivières propres". Je tenais absolument à y participer. Je suis donc allée chercher mes sacs poubelles et une paire de gants auprès des ouvriers communaux afin de contribuer au bien-être de tous.
 
Nous n'étions pas nombreux à l'appel... Une dizaine tout au plus, dont...un de mes voisins. Autrement dit, 20 % des volontaires étaient issus de Ham ! Est-ce dire que les gens vivant dans des endroits privilégiés ont plus conscience que les autres de la nécessité de préserver la beauté? Ledit voisin a pris en charge les rives de l'Ourthe du côté du barrage de Hony et me suis occupée avec mon zhom du village de Ham et de la route Beaumont menant au village.

Au bout d'une heure et demie de promenade (sous une pluie battante!), butin d'un demi-sac de PMC recyclables (bières, Coca, Fanta...), et un gros sacs de trucs divers (papiers plastiques, filtres de cigarette, bois de sucettes, cordes synthétiques, emballages de bonbons, barquettes en frigolite, emballages d'œufs de Pâques, ...). Globalement, je m'attendais à pire.

Mais vous savez quoi? Je me suis bien amusée. Parce qu'entre les (rares) déchets que nous avons ramassés, j'ai surtout vu les mousses, les coucous, les fraisiers des bois, l'ail des ours en fleurs, les lamiers jaunes, les feuilles vert tendre des noisetiers et des chênes. J'ai écouté le chant des oiseaux dans le bois que nous avons traversés. J'ai regardé les nuages dans le ciel. Et mon zhom, trempé comme un chien. Tout cela sous une pluie battante. Avec un grand sourire aux lèvres.

Œuvrer pour la communauté, c'est d'abord se faire du bien à soi-même.

On recommencera l'année prochaine lors de l'opération communale.
 
On recommencera de toute manière en été lors de nos promenades autour du village.

C'est pas grand chose. Mais si on s'y mettait tous ça ferait une grande différence ! Si dans chaque quartier, chaque village, il y avait une personne qui commençait à faire cela, imaginez le mieux pour tous. Et peut-être même que par émulation, chacun balaierait devant sa porte...


UPDATE :

D'après un échevin sur l'ensemble de la commune (plusieurs villages et hameaux) : mobilisation sur les deux jours : 610 personnes Mouvements de jeunesse, écoles, groupements citoyens et particuliers.

Mais évidemment, la portion de particuliers est la plus congrue 

dimanche 26 avril 2015

Hémérocalles (de la Pointe)

Je suis tombée amoureuse des echinacea. Des rudbeckia. Des dahlia. Et des hémérocalles... Ok, je suis une grande amoureuse. Mais tant qu'il reste de la place au jardin, je laisse libre cours à mes coups de cœur !

Avec plusieurs de mes amies, nous avons donc craqué pour des hémérocalles (et des vivaces) de Guénolé Savina, un jeune pépiniériste. C'est en Bretagne que vous trouverez sa pépinière, mais aussi sur le net, ce qui vous permettra comme nous de lui passer votre commande ! Guénolé est super sympa, super organisé, il hybride, sème et crée ses propres hémérocalles et les plantes qu'il propose sont magnifiques (et qui plus est à des prix très raisonnables).

Voici sa page Facebook : https://www.facebook.com/HemeroPointe?fref=ts
Et voici son site internet : http://www.hemerocalle.fr/

Allez y faire un tour : il y a des merveilles. Beaucoup de merveilles.

Après avoir voulu commander tout le catalogue (enfin, tout ce qui est rouge, jaune, orange, pourpre, mauve, cuivré, doré), j'ai limité mon choix à trois hémérocalles : "Pardon Me", "Magic Dragon" et "Fire tree".
 
"Pardon Me" (deux pieds)

 
"Magic Dragon" (un pied)
 

 "Fire tree" (trois pieds)
 
 
Ces plants rejoindront les bordures du potager. 
 
Mais ce n'est pas tout ! Dans ma commande s'est glissé (outre quelques caramels bretons qui ont fait la joie de mon fils!) un cadeau de mon amie Marie, la créatrice des "Jardins du Botrain", remarquable jardin breton que je rêve de découvrir.

Voici la page Facebook de ces magnifiques jardins : https://www.facebook.com/pages/Les-Jardins-du-Botrain/143957582332748?fref=ts
Et pour tous les détails voici le site internet : http://www.lesjardinsdubotrain.com/

Marie et Guénolé se connaissent bien : Guénolé a même dédié une de ses créations à Marie.

Voici donc la très belle hémérocalle "Jardins du Botrain".


Mon amie (toujours hélas virtuelle Marie) a donc fait joindre à ma commande deux cadeaux ! Deux autres sublimes hémérocalles dans les tons de feu que j'affectionne !!!

"Thalie's heat"
 

"Voodoo Dancer"  
 
 
Merci du fond du cœur Marie pour cette généreuse surprise !
 
Ce week-end il pleut, le jardin avait soif. Bientôt je prendrai bêche, pelle, transplantoir, râteau, et toutes ces merveilles rejoindront mes bordures. Un peu de Bretagne en Wallonie ! Merci Guénolé et merci Marie !
 
 
 

vendredi 24 avril 2015

Une pépinière?

Cette année, à la maison on se croyait dans une pépinière. Il y avait des pots partout, dans la véranda, la bibliothèque, la salle de bain, le salon... Dix pots à gauche, vingt pots à droite...
 
Maintenant que les beaux jours sont revenus, tout ce petit monde est retourné dans la serre et au jardin. Chouette, il y a de nouveau de la place dans la maison ! Par contre, la serre est full, complète, remplie, bourrée, et dehors, dans mon coin "pépinière", on affiche complet aussi ! Je ne m'étais pas rendu compte qu'il y a avait autant de plantes en pots. Maintenant qu'elles sont regroupées, et bien, oui ! Mine de rien, je dois avoir plus de 300 semis, boutures et division qui m'attendent.
 
Pas de création de pépinière en vue, mais juste la volonté de multiplier à peu de frais les plantes que j'aime, pour en garnir les nouvelles bordures mais aussi pour en offrir à mes amies et aux visiteurs de passage, et encore les échanger ou les vendre lors des bourses aux plantes de ma commune.  

Cette année, c'est vraiment celles des hémérocalles. Une cinquantaine de divisions 2015 de Peacock Maiden et Mistrel Boy notamment, ainsi que de d'autres variétés non nommées mais dont la couleur est bien déterminée. 

 
Des semis de 2014 également, qui viennent d'être repiqué après avoir passé l'hiver à l'extérieur. Les pots sont petits encore, mais c'est parce que pour le moment je n'en ai pas de plus grands. Dans un mois ou deux ces semis auront droit à leur nouveau repiquage.
 

Dans la serre, il y a les asters de mon amie Maryse (des divisions de l'automne 2014) et les semis d'echinacea maxima de février 2015. Il y en a une véritable forêt.

En plus petite quantité, des pois de senteur pourpre et quelques ipomées roses. La vigueur des ipomées avait failli m'étouffer un Cercis canadensis  il y a deux ans. Cette année je serai plus prudente !

 
Les dahlias mis en pots démarrent bien. Ils sont pratiquement tous sortis et seront replantés au jardin après le 15 mai. Si je leur trouve de la place bien sûr...parce que je commence à me demander si je n'en ai pas acheté ...trop...alors que j'en avais déjà ...beaucoup! On ne se refait pas...  
 
Il reste encore les semis d'Ammi visnaga, Rudbeckia Hirta, Daucas Carotta, d'amarantes ainsi que des semis d'hémérocalles 2015 qui attendent leur tour. Un sacré paquet de plantes en fait... De quoi largement fleurir mon jardin, et celui de mes amies. Une belle petite pépinière !
 

dimanche 5 avril 2015

Dis-moi ton nom...et je te dirai comment tu t'appelles !

Chez mes amies jardinières, j'ai toujours été bluffée par quelque chose : quand je leur demande le nom du plante et bien en général ... elle peuvent me le donner immédiatement! Moi pas... Il est vrai que dans mon jardin beaucoup de plantes ont été échangées ou achetées lors de bourses et que j'ai reçu - et que je reçois encore - un grand nombre de boutures d'amies. Souvent ma foi, les noms des belles (les plantes, pas mes amies!) que j'intègre dans mon jardin de cette manière se sont perdus depuis longtemps.

Cependant, force est de constater que certaines personnes sont super organisées - cahiers, listings de plantes ou étiquetage soigné - et gardent en mémoire le nom de toutes les plantes qui franchissent les grilles de leurs jardins. J'en suis parfaitement incapable !
 
Mais cette année, cela va changer ! J'ai décidé de lister soigneusement mes nouvelles bordures ! Donc j'ai acheté des étiquettes. Au cas où vous ne l'auriez pas encore fait, j'ai tout testé : le bambou, les bâtonnets de choco, les ardoises, ... En un mot comme en cent, il n'y a que le plastique qui fonctionne durablement, à condition bien sûr d'utiliser LE marqueur indélébile QUI RESISTE A LA LUMIERE ! Alors cette année je n'ai pas fait dans le détail, 500 étiquettes et 3 marqueurs d'avance : on peut voir venir les semis.

 
 Bien sûr, les noms ne sont pas tous les noms scientifiques. Mais quand j'ai les vrais noms, maintenant, je les note !
 
Ces étiquettes sont géniales, solides, réutilisables à l'infini (un coup d'acétone et on réécrit autre chose dessus). Dans les bordures, celles qui resteront en place seront enterrées en ne laissant que 3-4 mm dépasser, autant dire que dans la jungle, dès le mois de juin, elles seront invisibles.

Depuis 15 jours je plante donc une partie de mes dahlias en pots. ILs sont à présent dans la serre et gagneront le jardin en mai.  Or il n'y a rien de plus ressemblant à un tube de dahlia qu'un autre tube de dahlia... Alors cette année sur une partie des plantes je mets en place un double étiquetage : un sera posé à coté de la plante et l'autre directement attaché aux tubes. Il faut dire que sur certains tubes les yeux ont déjà démarré et sont bien visibles.

 
Les yeux étant fragiles comme du verre il faut manipuler tout cela avec beaucoup de précaution : c'est pourquoi je mets en place ce double étiquetage dès à présent.
 
 
Pourquoi un double étiquetage? Lors de l'arrachage, quand je devrai sortir une bonne cinquantaine de dahlias (alors qu'il fera froid, moche, venteux, humide, pluvieux, tempétueux, en bref abominable), il est à parier qu'à un moment où un autre j'oublierai d'attacher immédiatement l'étiquette aux tubes correspondants. Or, rien ne ressemble plus à un tube de dahlia... surtout si vous les laissez sécher deux ou trois jours avant de les rentrer pour l'hiver. Le temps de se retourner pour faire autre chose et vous avez oublié de quoi il s'agissait.
 
Alors avec un peu de chance cette année, ce sera au point. Et quand vous me demanderez un dahlia en 2016, vous recevrez au moins un dahlia de la bonne couleur !

vendredi 3 avril 2015

Dahlias : nettoyages, tris et divisions

Depuis une semaine, je m'occupe des dahlias stockés l'année dernière. Dans mon souvenir, il y a en avait une grosse dizaine... En fait, j'ai retrouvé une bonne dizaine de caisses remplies de deux, trois voire quatre plantes à l'abri dans une cave fraîche. Une quarantaine de plantes quoi!

Cette année, j'avais testé deux méthodes de conservation : une partie des tubes ont été arrachés de terre, légèrement ressuyés puis stockés tels quels, les autres ont été soigneusement lavés et débarrassés de toute leur terre avant le stockage. Tous les tubes ont été ensuite rangés dans des caisses à fruits à claire voie en bois.

Résultat des courses ? Heu... je ne vois aucune différence ! Il y a des pertes comme chaque année, peu importe la méthode choisie pour stocker les plantes. Il est étonnant également de voir que les pertes ne dépendent pas non plus de la taille des tubes ou bien du fait ou non qu'ils aient été divisés avant l'hiver. C'est vraiment au cas par cas en fonction du dahlia même.

Bon an mal an je perds environ 10 % des dahlias conservés.

Quelques exemples :
- Dahlia nain jaune : deux divisions sur quatre éliminées.
- Dahlia Sparkler : trois divisions sur trois éliminées
- Grand dahlia orange : deux tubes sur cinq éliminés, dont l'un était tout à fait énorme :-(
- Dahlia rouge 1 m : éliminé.
- Bora-Bora : deux sur deux impeccables
- Pompons rouges : trois sur trois impeccables
- Cactus bordeaux : divisés ou non en automne, ils sont tous impeccables !   
 





 
En ce moment donc il y a des dahlias partout...dans la cuisine. Je les dépose là où je peux ... Il y en a dans l'évier, dans des plats, sur les plaques à tarte, sur la caisse du chat et sur les escaliers...Certains sont déjà en pots mais les autres sont juste posé devant les fenêtres pour que les yeux se réveillent tout doucement. J'ai de la chance, mon zhom ne fait pas trop de commentaires. Le chat non plus !

 
Après avoir nettoyé et divisé tous les dahlias du jardin, il y en a encore qui sortent des caves du bureau (oui, parce que j'ai aussi mis des dahlias dans le jardin du bureau!).
C'est reparti. Il faut ôter les restes de terre, la fin des racines, les tubes séchés ou pourris. 


 
Après nettoyage, on y voit plus clair !
 
 
Ici, les tubes sont clairement fripés et totalement desséchées. Hop, sécateur !

 
 Ensuite, divisions... La division des dahlias, c'est encore un truc qui a l'air très simple, mais qui - une fois que vous vous retrouvez face à des plantes de trois ans qui n'ont jamais été divisées - est en fait légèrement compliqué. Ok, une fois que vous avez tranché quarante tubes (et deux de vos doigts) on s'en sort mieux ! Ici, facile : deux tiges bien présentes avec deux renflements sur le collet, donc facile à couper !
 
Et de deux... 
Il y aura de quoi replanter deux jardins d'Eden...
Ou de quoi faire faire des cadeaux aux amis !







mardi 31 mars 2015

Un "best of" de 2014

2014 a été une belle année, vraiment très belle. Dans l'ensemble, la météo a été clémente et le jardin a pu se révéler d'une manière extraordinaire. Retour sur les moments forts de cette année !



Citrouilles et Lutin n'est pas un jardin d'hiver, il se réveille seulement en mars avril, avec les premières jonquilles mais surtout avec l'explosion des ancolies, des pivoines, des campanules et des quelques rosiers. Les rosiers sont loin d'être mes plantes fétiches, mais quand le rosier Kiftsgate ouvre toutes ses fleurs le long de la haie d'entrée du jardin, je ne peux qu'en tomber amoureuse. Allez, vous n'avez qu'à pousser la barrière, entrez, c'est tout vert !


Dans la deuxième partie du jardin, le verger, sous les fruitiers s'épanouissent les ancolies ainsi que des pivoines, myosotis...

 
 
Quand l'été arrive, c'est le foisonnement autour de la mare
 

 
 
 
Les lupins donnent le ton dans la bordure du potager
 
 
 
 
 
L'été avance, il ferait bon s'asseoir au jardin
 
 
Une de mes plantes fétiches : la Veronicastrum virigicum 'Fascination'
 
 
Potager, bordure de fleurs ? Tout se mêle... Cardon, haricots Borloto, rudbeckias, dahlias, échinacées...
 
 
 
Le troisième week-end de septembre s'est tenue la septième édition d'"Entrez, c'est tout vert!". L'occasion de mettre en valeur par une décoration appropriée tous les coins du jardin.
 
 
 
Et puis le jardin retrouve son calme, et le temps passe tout doucement...
 

 
 
 
Quelques dernières pommes, et le jardin s'endort...